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Corine Maitte - Didier Terrier, "Les Rythmes du labeur. Enquête sur le temps de travail en Europe occidentale, XIVe-XIXe siècles"

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Segnaliamo la recente uscita dell'interessante lavoro di Corine Maitte e Didier Terrier.

Segnaliamo la recente uscita dell'interessante lavoro di Corine Maitte e Didier Terrier: Les Rythmes du labeur. Enquête sur le temps de travail en Europe occidentale, XIVe-XIXe siècles, Paris, La Dispute. Contrariamente alle idee convenzionali e alle illusioni statistiche, il volume affronta a ricostruisce - dal XIV secolo alla fine del XIX - i diversi spazi temporali del lavoro in tutta la loro complessità. Affidandosi alle ricostruzioni della vita lavorativa e all'esame dei diversi ritmi del lavoro, gli autori mettono in dubbio l'idea di un'evoluzione lineare: nella loro lettura, durante l'industrializzazione uomini, donne e bambini non hanno necessariamente lavorato più a lungo, considerando che in alcuni casi l'intensificazione del lavoro è avvenuta prima dell'avvento dei macchinari. Una prospettiva storica di lungo termine in grado di alimentare anche le attuali riflessioni sull'orario di lavoro. 

Di seguito, l'indice:

Table des matières

Introduction

Première partie : Qu'est-ce qu'une journée de travail ?

 Chapitre I Le travail traversé par le temps (XIVe-XVIIIe siècle)

Les temps du travail non rémunéré  

Inventer de nouvelles sources?        

Le travail non mesuré des enfants    

Le paradoxe de Robinson     

Mesurer le temps du travail contraint           

Articuler la rémunération et la durée du travail       

À la tâche, au forfait, à la journée    

Des tâches hors du temps?   

La définition conflictuelle de la journée de travail  

Réglementations médiévales    

Une longue continuité  

La journée et les saisons          

Définir les pauses journalières  

L’invention du travail à «l’heure»       

Fixer des horaires pour une juste rémunération 

Conclusion    

Chapitre II Quelles redéfinitions de la durée quotidienne du travail (XIXe siècle)?

Permanences et ruptures

La persistance du temps orienté à la tâche

Machinisme et temps calculé   

État libéral et encadrement du temps de travail

Pourquoi légiférer?     

Les quatre temps de la régulation étatique         

Normes instituées et pratiques effectives     

Le trompe-l’oeil des emplois du temps journaliers        

La tentation de contourner la loi

Des moyens de contrôle limités

Mesurer des durées quotidiennes de travail 

Portée et limites des évaluations globales          

Un décalage entre l’Angleterre et le continent

D’une usine à l’autre    

Des journées plus longues pour les femmes 

Conclusion    

Chapitre III Horaires et ponctualité (XIVe-XIXe siècle)

Promouvoir la rigueur temporelle au quotidien

Sforzinda: une «utopie» du travail selon Filarete        

Etruria: l’utopie réalisée de Josiah Wedgwood?

La journée à L’Ansaldo

Les outils d’une discipline temporelle du travail     

Règlements, cloches, amendes 

Les ajustements du XIXe siècle

La perception des contraintes horaires         

Une acculturation précoce à la ponctualité?     

La longue porosité de la journée de travail        

Conclusion    

Chapitre IV Travailler la nuit       

La construction du regard sur le travail de nuit

Un objet longtemps fuyant

Au XIXe siècle: un sujet de préoccupation grandissant

Le législateur et la construction en creux du travail de nuit        

Surmonter l’alternance du jour et de la nuit 

Les métiers de bouche  

À feux continus

Des mines à nuits variables      

Le textile: la nuit s’il le faut    

Conclusion    

Deuxième partie: De la semaine à l'année          

Chapitre V Une Europe divisée ? (XIVe-XVIIIe siècle) 

Une archéologie du discours contemporain 

Une certitude de l’économie politique du XVIIIe siècle 

Un stéréotype initié par les Réformés   

Une thèse reprise par les historiens       

Une divergence difficile à prouver   

Une Europe protestante désunie

La réduction des jours chômés en pays catholiques       

Le cas spécifique de la France  

Acteurs et mobiles des réformes      

États mercantilistes ou l’Église catholique?      

Pourquoi diminuer le nombre de fêtes?

Les peuples et le calendrier du travail   

Que faire du temps légal?    

De nombreuses dérogations     

De multiples infractions           

Conclusion    

Chapitre VI L'année de travail du XIVe au XVIIIe siècle

Des rythmes discontinus

La saint Lundi: mythe ou réalité ?       

Les rythmes saisonniers

Les caprices de la conjoncture  

Aléas individuels         

Évaluer le temps de travail effectif   

Les tentatives des contemporains         

Les historiens face au temps de travail  

Ordres de grandeur à l’échelle européenne        

L’ampleur des possibles: suivre les individus à la trace     

Au moins deux types de main-d’œuvre 

Parcours individuels    

Conclusion    

Chapitre VII La discipline de l’engagement: une quête perpétuelle   

Le temps de l’embauche et du paiement : un rapport de force        

Des temporalités différentes selon la qualification         

Dette et crédit ouvrier: des moyens de fidélisation       

L’encadrement par la loi ou les règlements 

La liberté limitée des ouvriers anglais   

En France: querelles autour des billets de congé

La longue tenue de la législation impériale

Des mesures semblables ailleurs

Conclusion    

Chapitre VIII Reconsidérer l'année de travail au XIXe siècle

Les réajustements des calendriers de travail

La bataille du «décadi»          

Un horizon: 300 jours ouvrables         

En finir avec le Saint lundi       

La reconquête du repos dominical        

Des rythmes toujours chaotiques      

L’emploi en miette       

Mobilités imposées ou choisies

Une boîte noire: suivre les ouvriers nomades   

Faire de la stabilité un intérêt bien compris des travailleurs       

À chacun son emploi du temps         

Une discordance: jours ouvrables, jours ouvrés

La grande bigarrure des emplois du temps        

Conclusion    

Troisième partie : Durée et contenu du travail   

Chapitre IX Rendre le travail plus efficace (XIVe-XVIIIe siècle)        

S’organiser pour limiter les temps de production    

Fabriquer une galère en une journée: le prodige vénitien          

Trois exemples remarquables   

Le panoptique des frères Bentham        

Vers des mesures de la productivité humaine ?       

Les célèbres calculs de Vauban 

La frénésie de la mesure?        

Mesurer le travail des corvéables et des esclaves          

La pratique précède la théorie          

Produire des feuilles, imprimer des livres         

Calculer les gestes pour finir les draps  

Des verres à la morue: des objectifs semblables

Intensifier son travail ou le freiner?     

Conclusion    

Chapitre X L’usine, laboratoire d’un temps du travail optimisé          

Une réflexion théorique qui court le siècle  

Un projet à la fois physiologique et social         

L’élaboration d’une pensée managériale

Le corps à corps avec la machine     

Faire de l’ouvrier «un automate minutieux et silencieux»        

Stimuler l’ardeur au travail par le mode de rémunération           

Vers une évaluation individualisée de tous les ouvriers?

Un rythme métronomique?  

Tendre vers la productivité maximale   

Un répit: les incidents techniques        

Dénoncer l’accélération des rythmes du travail       

Une antienne qui court le siècle: les bienfaits du machinisme

Les témoignages discordants des enquêteurs     

Quand la parole ouvrière affleure         

Conclusion    

Chapitre XI L’intensification du travail hors de l’usine

Subordonner le travail à une logique marchande     

Vaincre la «médiocrité paresseuse» (A. Thiers)          

Dans la mine, mettre le travail à l’encan

Dans les campagnes : la tentation productiviste 

Le travail à domicile: le temps de la survie

Les proto-ouvriers dos au mur  

Les ouvriers en chambre sous pression 

Des techniques traditionnelles gagnées par la vitesse         

Des petits ateliers sous le signe des cadences    

Le corps au feu

Nouveaux modes de transport et imposition de tensions nouvelles

Une vaste horlogerie: le chemin de fer 

Sur mer: à toute vapeur ou toutes voiles dehors

Conclusion    

Conclusion    

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